Par Madline Rubin
La voici, la voilà, la vidéo du WE Exploration du vivant que l’équipe avait organisé le week-end dernier 😎
Retour en images sur ces beaux moments de partage, découvertes, inventaires… et d’échanges entre paysan.ne.s et naturalistes.
Merci @Jean_alfredoux pour les dessins 🙏📝
https://www.facebook.com/Reensauvagerlaferme/videos/1214583752569219
Nous sortons d’un fabuleux week-end que l’équipe de Réensauvager la ferme nous a concocté depuis des mois.
Au menu :
Voilà purée de @#$! de &!?£, que ça fait du bien ! On espère pouvoir renouveler l’expérience.
Un énorme merci à toutes et tous d’être venus enrichir le week-end de votre présence.
Ouf ! On a réussi à finir la moisson de l’orge -pleine de messicoles (pied d’alouette, vachère, miroir de Vénus, mouron, bleuets, pensées sauvages)- avec notre bonne vieille batteuse, et sans panne !
Une belle remorque bien chargée qui nourrira poules et brebis jusqu’à la saison prochaine. L’orge entre dans la ration des brebis en complément de la luzerne, notamment en période de gestation et de lactation. Elle entre aussi dans la ration que nous préparons pour nos poules tous les mois.
L’orge est une céréale que l’on sème à l’automne. Elle a succédé aux haricots de l’an dernier. Et après cette moisson, nous sèmerons des pois chiches en dérobé (en dérobé, c’est le terme qui désigne une seconde culture sur une même parcelle la même année) pour remplacer les premiers pois chiches qui ont en grande partie été détruits par un champignon durant le printemps pluvieux. Mais rien n’est joué, nous ne pourrons moissonner les pois chiches en octobre, voire novembre, que s’il fait assez beau. On croise les doigts !
Ce 21 juin, en conseil des ministres, le gouvernement vient d’enclencher la procédure de dissolution des Soulèvements de la Terre. Après nous avoir jeté ses grenades mutilantes au visage, il prétend que nous n’aurions plus le droit d’exister ensemble, ni de nous organiser. Il prétend maintenant dissoudre un soulèvement, réprimer celleux qui se battent pour les terres par tous les moyens – même des arrestations au domicile de militant-e-s comme hier : https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/plus-de-15-personnes-arretees-ce-matin-les-soulevements-de-la-terre-denoncent-une-nouvelle-operation-de-communication-pour-tenter-de-faire-taire-un-mouvement-populaire
La bataille juridique commence donc, car cette dissolution représente déjà une atteinte particulièrement grave aux libertés publiques et nous irons devant les tribunaux pour casser cette décision inique.
Mais et si cette dissolution était en réalité un appel ministériel à rejoindre un grand mouvement de résistance ? Un réseau déjà fort de 113 000 membres déclarés, de 170 comités locaux, fort d’autant de personnes engagées dans la vie publique, dans des paysan.es, collectifs et syndicats.
Le gouvernement prétendait nous faire disparaître, en réalité nous serons chaque jour de plus en plus visibles.
Face à la persistance de cette menace, nous vous proposons un grand jeu. Un jeu on ne peut plus sérieux, un jeu qui constitue un réseau de résistance. Nous allons ensemble, dans les jours et semaines qui viennent, continuer à faire apparaître les Soulèvements de la Terre de 1 000 manières dans l’espace public : devant les bistrots et centres sociaux, sur des chantiers ou au cœur d’un site industriel, par des réunions ouvertes, des antennes internationales, des inscriptions sur les murs, des fanions et des fêtes, des désarmements et des pieds de nez.
Ce qui repousse partout ne peut être dissous.
Ces surgissements commencent dès ce soir avec des rassemblements de soutien organisés dans déjà plus de 100 villes de France à 19h, devant les préfectures : https://lessoulevementsdelaterre.org/…/la-carte-des…
Nous, participant.es de partout aux Soulèvements, appelons donc à rejoindre les plus de 180 comités locaux qui se sont formés ces derniers mois (https://lessoulevementsdelaterre.org/comites), les centaines de résistances territoriales, de luttes locales, et les sections syndicales déjà existantes qui ont revendiqué publiquement leur appartenance au mouvement. La parole des Soulèvements de la Terre leur appartient, elle vous appartient.
Nous allons ensemble continuer à soutenir nos blessé.es. Nous allons poursuivre les luttes de terrain partout et converger à plus nombreux-ses encore.
Deux prochaines échéances sont déjà posées cet été, deux temps d’action essentiels pour le partage de l’eau en plein été et en pleine sécheresse historique :
– Le convoi de l’eau de Poitiers à Paris du 18 au 27 août : https://lessoulevementsdelaterre.org/…/le-convoi-de…
– La campagne d’actions 100 jours pour les sécher : https://lessoulevementsdelaterre.org/…/100-jours-pour…
Par delà ces quelques proches repères, nous allons forger partout les complicités nécessaires pour enrayer concrètement l’avancée du bitume, l’assèchement des sols, l’intoxication de l’eau et la dissolution des liens.
Nous allons nous retrouver. Vous êtes, nous sommes, les Soulèvements de la Terre.
Notre génialissime salariée Dahliane nous quitte à l’automne pour repartir vers un emploi dans la restauration. Nous cherchons donc une personne pour un CDI de 26h/semaine pour gérer le magasin de producteurs COllines Bio à Bourg de Péage, l’administratif, les produits, faire le lien entre producteurs, animer le groupe etc.
Candidatures avant le 30 juin.
Fiche de poste détaillée accessible sur ce lien : https://www.collines-bio.info/fiche-de-poste-detaillee/
N’hésitez pas à faire partager !
A l’occasion des rencontres professionnelles paysan·nes/naturalistes qu’organise l’association Réensauvager la ferme, on ouvre les champs à vos oreilles. Des spécialistes des araignées, des papillons, des sauterelles, des oiseaux, des limaces, des grenouilles et bien d’autres vous accueilleront le dimanche matin pour une balade à l’écoute du vivant. C’est l’occasion de stimuler des canaux que l’on n’a pas toujours l’habitude de solliciter. C’est bien entendu aussi l’occasion d’observer les animaux que nos oreilles ne peuvent entendre. Et c’est bien évidemment l’occasion d’avoir des explications passionnantes sur la vie de ces animaux sauvages !
Rdv devant la bergerie à 10h.
Réservation recommandée : fermespaysannesetsauvages@gmail.com
Et c’est parti avec groseilles et pêches, variété Mayflower !
Elles seront livrées demain matin à Court Circuit à Chabeuil et à COllines biO à Bourg-de-Péage et nous récolterons aussi évidemment pour la vente à la ferme samedi matin 😋
On soutient !
Ces grands projets inutiles détruisent les écosystèmes, les nappes phréatiques, la vie des habitant·es, les paysages et coûtent littéralement des milliards d’euros ! C’est ça le prix pour gagner 1h sur un trajet déjà existant….?
Ces dernières semaines ont été chargée de travail (d’où notre silence). Nous avons profité de la fenêtre tant attendue de beau temps pour faucher, faner, andainer, botteler. Nous avons monté et démonté des parcs à brebis. Nous avons déplacé des troupeaux de brebis, avec ânesse, vaches, chèvres et chiens pas toujours très coopératifs! Nous avons commencé à nettoyer la bergerie et à sortir le fumier. Nous avons tenté de moissonner un colza et des pois malheureusement encore trop verts. Nous avons biné les haricots et les tournesols. Nous avons planté des piquets pour tuteurer les groseilliers trop pleins, trop lourds. Nous avons désherbé les jeunes pêchers et broyé les herbes hautes du verger. Nous avons continué les récoltes de rhubarbes, commencé les récoltes de groseilles et préparé les récoltes des premières pêches. Nous avons vu éclore les nouveaux poussins (et 3 dindonneaux) qui prendront le relais des pondeuses cet hiver et leur avons monté leur nouvelle poussinière. Nous avons préparé le week-end d’inventaire du vivant de Réensauvager la ferme. Nous avons visité des fermes paysannes et sauvages. Et bien d’autres choses.
Bref, des journées bien chargées, des activités toujours variées et un beau moral malgré la pluie qui ne veut plus cesser et menace les cultures.
La Ferme du Grand Laval 