🍅🍏🍐 Encore de nouveaux produits! 🍅🍏🍐
Le JUS de POMMES tant attendu!
Et des COMPOTES et purées en tout genres: poires/pommes/figues/pêches/rhubarbes.
Et Alain et Marianne de la Ferme du Rougequeue nous font le plaisir de fournir le magasin des fermes paysannes et sauvages de SAUCE TOMATES!!!
De nouveaux arrivants au magasin des fermes paysannes et sauvages !!!
~~~~~~ouvert ce soir de 17h à 19h ~~~~~~
Laure et Dimitri du Domaine de Lorient ont déposé leurs cartons de St Péray et Cornas au magasin la semaine dernière!!!
Laure et Dimitri se sont installés en 2014 sur une ferme laissée à l’abandon en Ardèche, dans les hauteurs du Saint-Péray granitique au lieu-dit Lorient. Ils ont souhaité en faire une « ferme vigneronne » où l’activité principale est 7 hectares de vigne qui se mêlent à quelques vaches, moutons, abeilles, poules et fruitiers. Le domaine est parsemé de forets et prairies, les cultures se font essentiellement à la main avec l’idée de les entremêler au maximum avec la nature environnante.
Le prochain hors série de Socialter est en précommande 😁
///Hors-série Socialter\\\
~~~CES TERRES QUI SE DÉFENDENT~~~
Avec le collectif Reprise de terres, qui lutte contre l’accaparement et le saccage des terres, en rédacteurs en chef invités.
✊✊✊✊✊✊✊✊✊✊✊
Maxime Zucca nous y raconte même l’histoire des friches! 😉
https://fr.ulule.com/hors-serie-socialter-ces-terres-qui-se-defendent
Dans le magazine de la commune de Montélier ce mois-ci, on parle de la trame turquoise initiée par l’Agglo et financée principalement par l’Agence de l’eau. La ferme est identifiée comme un des cœurs de biodiversité qui jouent un rôle dans la dispersion des espèces.
Et non, les mares ne sont pas des nids à moustiques !!!
L’association des fermes paysannes et sauvages a rencontré la LPO pour discuter d’une suite commune de nos activités. La LPO travaille depuis longtemps déjà sur le volet agricole et elle sera un appui logistique et pour plein d’autres choses trop cool. L’association étant un acteur clés dans le changement de pratiques agricoles, la LPO aussi a besoin de points d’appui comme les fermes paysannes et sauvages!
Cristof Rey a planté une haie de 500 arbres sur les terres autour de sa brasserie.
Souvenez-vous, cette année le thème de l’association est celui des reptiles. La consigne était donc d’installer des tapis de convoyeur un peu partout sur les fermes pour aller observer les serpents. Et les plus motivés se sont lancés dans la construction d’un hibernaculum pour accueillir les reptiles cet hiver. Envoyez un mail pour plus d’infos sur la mise en place d’un hibernaculum: fermespaysannesetsauvages@gmail.com.
Chez Marianne et Alain ça a donné ça: https://youtu.be/mfEFfLsp_xA : L’échappée belle féministe de l’Altertour a posé les vélos pour prendre les pioches et construire un hibernaculum. Une échappée belle engagée pour la biodiversité ! https://www.altercampagne.net/
Le même groupe s’est rendu chez Juliette et Guillaume.
On a relevé la présence de 7 espèces de serpents!
On a disposé des tas de tuiles un peu partout, plus de 25 tas au total. L’objectif étant de créer plus d’habitats encore.
Et bientôt des nouvelles de la charte!
La haie, une belle haie non éparée, où l’on laisse le bois mort et les feuilles s’accumuler au fil des ans, sans jamais « nettoyer », peut sembler prendre trop de place sur le bord du champ et s’étaler. Mais elle a quand même de sacrés avantages cette haie.
D’abord, elle enrichit le sol. Des études (voir « Les haies rurales » de Fabien Liagre, Collection Agri Production, Eds France Agricole) montrent que les rendements perdus par les 3 mètres de bord de parcelle suite à la plantation de la haie, sont très vite compensés par l’apport de matière organique lié à la chute des feuilles. En effet, les racines vont chercher en profondeur les richesses du sol et les restituent en surface.
Même si elle peut nous embêter au moment de faire demi-tour en tracteur sur une parcelle, elle fait office de coupe vent et réduit la sécheresse : on a observé cet été que les prairies et les chaumes au pied des haies (même jusqu’à 20m de la haie) étaient bien plus verts que les milieux de parcelle en plein soleil.
Mais surtout cette haie est un réservoir de biodiversité, une source d’habitats et de nourriture pour de nombreuses espèces. C’est pour cela que près des haies, les vergers sont plus sains ! Moins d’attaque de forficules par exemple, parce qu’il y a plus de prédateurs près des haies qu’au milieu d’un verger, mais aussi parce que le nombre d’espèces en concurrence avec le forficule sont plus nombreux et évitent la multiplication du forficule.
Et puis, qu’est-ce qu’elles sont belles !
par Maxime Zucca pour Réensauvager la ferme
Ces mardi 4 et mercredi 5 octobre, l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie) a choisi la ferme du Grand Laval pour organiser son séminaire annuel entre salariés et administrateurs de l’association.
Ce fut l’occasion pour l’équipe de Réensauvager la ferme de présenter le projet à l’Opie, et pour l’Opie d’échanger plus en détail avec Sébastien et Elsa sur les pratiques paysannes. Cela a incité toute l’équipe à réfléchir plus largement au sujet du réensauvagement des milieux agricoles dans une optique de maintien du niveau de production alimentaire. Les insectes jouent en effet un rôle central dans la production agricole, à travers la pollinisation, la prédation, le parasitisme, l’équilibre par compétition et les connaissances entomologistes seront indispensables à l’approche d’écologie fonctionnelle qui nous est chère.
La sortie de terrain du séminaire ayant eu lieu sur la ferme, nous avons pu bénéficier d’un après-midi d’explorations entomologiques par plusieurs dizaines de spécialistes d’insectes venus de divers coins de la France, qui viendront enrichir notre connaissance des habitants du lieu. Certes, en cette fin de saison, les insectes se font moins divers, mais les criquets et sauterelles sont encore assez nombreux, y compris le gros Criquet cendré que nous avons observé à plusieurs reprises. Quelques espèces de syrphes volent encore (pas moins de 12 espèces observées par Bastien Louboutin), mais les abeilles sauvages et bourdons se font plus rares. Chez les libellules, ne restent que les aeshnes, les sympetrums et les lestes verts. Mais Samuel Jolivet a trouvé de nombreuses larves de Boyeria irene dans l’un des ruisseaux, ce qui est une bonne nouvelle car l’espèce n’avait pas été observée cette année sur la ferme ! Les dispositifs lumineux nocturnes d’Alexis Borges et d’Hervé Guyot n’ont pas attiré que les frelons ! Ils ont permis la découverte d’un papillon de nuit apparemment encore jamais noté dans la Drôme, l’Hypène livide. Quelques jours auparavant, c’est la magnifique écaille migratrice Utethesia pulchella qui avait été observée sur la ferme par Sébastien.
Sur la ferme, les dernières cultures de l’automne, le millet et les haricots, ont été moissonnés. Pendant ce temps, la récolte des pommes se poursuit, les arbres sont plein à craquer. Les dernières figues font la joie des Fauvettes à tête noire, présentes en grand nombre en halte migratoire. L’automne arrive : les premiers Tarins des aulnes se font entendre depuis quelques jours, et les dernières hirondelles défilent vers le sud.
✨✨ Surprise! ✨✨
Nous avons vu un ✨✨ pipit à gorge rousse ✨✨ à côté de la bergerie ce matin. Il se trouvait dans la prairie inondée, avec une bécassine.
On a inondé la prairie il y a deux jours à peine! Cette observation démontre une nouvelle fois l’intérêt des prairies inondées pour les oiseaux migrateurs comme le pipit. Cet oiseau niche tout au nord de la Scandinavie et hiverne en Afrique subsaharienne. C’est un migrateur qui passe souvent inaperçu malgré la distance colossale qu’il parcourt.
https://www.oiseaux.net/oiseaux/pipit.a.gorge.rousse.html
Urgent · L’une des fermes de notre réseau des fermes paysannes et sauvages cherche un·e repreneur·euse en urgence. Merci de faire suivre à vos réseaux.
~~~~~~
Ferme en collectif en polyculture élevage AB cherche un ou des éleveurs d’ovins-lait, transformation et vente directe !
Pour cause de graves problèmes de santé de l’éleveur actuel, la Ferme des Routes à Bésayes cherche urgemment un ou des bergers-fromagers. Toute forme de reprise peut être étudiée : stage test Installation-Transmission (STIT), CAPE, salariat, en collectif, etc. Reprise de l’atelier en ovins-lait de A à Z : alimentation du troupeau, élevage, transformation et commercialisation.
Située sur la commune de Bésayes, à 20 km de Valence et Romans, au pied du Vercors, la ferme est constituée de deux ateliers : élevage d’ovins-lait et céréales-boulangerie. Tous les produits sont commercialisés en vente directe : magasins de producteurs, marchés de plein-vent, AMAP, épiceries.
SAU : 39 ha (grandes cultures, luzernes, méteils, prairies) ; Matériel de culture et fenaison en propriété, reste en Cuma et prestations de service.
Actuellement 5 personnes travaillent sur la ferme dont 2 sur l’atelier ovins-lait.
Atelier Ovins-lait : 80 brebis-mères Lacaune ; 350 L/an/brebis ; 100% transformé à la ferme (fromagerie à la ferme) ; Gamme de produits variée : yaourts, tomme, lactiques, brousse, fêta, caillé. Bâtiment 245 m2 d’aire paillée.
Questions, infos, candidatures :
lafermedesroutes@yahoo.fr
Thomas BONY 06 95 36 59 54
La Ferme du Grand Laval 