La première visite sonore des fermes paysannes et sauvages approche ! Soyez à l’heure parce qu’on commence entre chien et loup avec la chouette chevêche ! Nous aurons terminé vers 21h. Si vous comptez venir avec des enfants, pensez qu’il ne faudra pas faire de bruit….
RDV à la bergerie des Marteaux (ce sera indiqué).
Parking : le long du Canal de la Bourne (ce sera indiqué aussi).
Pas d’inscription nécessaire.
Pas de restauration sur place. Pensez à souper avant
Laure a repris en 2014 une ferme ardéchoise abandonnée depuis un demi siècle et y a installé des vignes en AOP St Péray et Cornas. Dimitri l’y a rejoint rapidement. Ils ont aujourd’hui quelques brebis et vaches Jersiaises qui pâturent les vignes et amendent les sols. Ils élèvent des poules et des abeilles. Des arbres fruitiers (oliviers, pommiers, cerisiers, amandiers) ont été plantés au cœur des parcelles de vigne à la densité de 60 arbres/Ha. On trouve ça et là des rangs d’oignons en inter rang et aussi un potager. L’eau est au centre de leurs préoccupations et ils inventent milles façons de l’économiser, de l’infiltrer (par exemple sans travail du sol, en gardant un sol couvert), creusent des mares et des bessières.
Laure et Dimitri ont réussi à merveille le challenge de s’insérer dans un paysage « vierge » sans le massacrer mais en y cultivant une réelle production qui rend leur exploitation viable économiquement. Ils allient à la perfection la technicité agricole et la sensibilité au vivant. Ils sont remplis de questions et de projets pour enrichir, évoluer, s’améliorer et aller de l’avant. Le groupe est ressorti vivifié et gonflé de cette visite. D’autant que nous avons pu assister à une explication détaillée du fonctionnement de la vigne par Marceau Bourdarias, LE spécialiste de la taille douce de la vigne.
Trois nouvelles fermes Nous profitons de cette lettre pour souhaiter la bienvenue à 3 nouvelles fermes qui nous rejoignent dans l’aventure des fermes paysannes et sauvages !
Sarah Combrichon qui a installé une pépinière d’arbres et arbustes en végétal local Aura seminalis à Charpey (26).
Thomas Gallix de la ferme de Nas à St-Barthélémy-Grozon (07) où il produit fruits, châtaignes et miel. Thomas est aussi naturaliste.
Et enfin Paloma Cuevas et son collectif de 7 paysan·nes : la Clef des Sables à St Lattier (38) qui produit des noix, légumes, petits fruits, pain et développe un projet de brebis laitières, entre autres.
Le groupe a choisi son thème de l’année…. roulements de tambour! L’eau ! Evidemment.
Elle est au cœur de nos discussions, de nos préoccupations parce qu’elle brille par son absence. Le groupe va tenter cette année de se réapproprier des connaissances souvent lacunaires liées au cycle de l’eau. Nous tenterons de comprendre la fonctionnement d’une mare, comment l’eau circule, s’évapore, à quels moments elle est retenue ou pas, quels sols retiennent l’eau, quelles végétations, quelles actions sont bénéfiques au cycle de l’eau, etc.
Nos deux stagiaires Célia et Marie ont fait un excellent travail de plantation ce vendredi ! Un grand merci à elle. 😊
Depuis que Juliette et Guillaume sont partis s’installer à la ferme de Pierrettes à Thodure (fort heureusement à quelques kilomètres seulement de notre ferme 💛), le verger maraîcher a laissé place à un verger tout court. Nous y installons en ce moment un trentaine de pommiers Story et des pêchers qu’un ami est venu greffer pour nous sur des noyaux que nous avons fait pousser au fond du jardin : variétés Jade, Emeraude, Rose diamond, Diamond princess, Conquise. Bon clairement, ce n’est pas nous qui avons choisi ces noms… Conquise…
Il y a plus de 20 ans, on busait un petit ruisseau pour agrandir une parcelle de grandes cultures et en faciliter la gestion. Mais les sédiments ont peu à peu bouché la buse à cause de la faible pente. Cette semaine Valence Romans Agglo, sous la conduite de Cédric Cadet, a creusé ce ruisseau pour enlever la buse et lui restituer son large lit.
C’est une nouvelle aventure naturaliste qui commence : nous en profitons pour faire de ce ruisseau un milieu naturel qui va compléter le système hydrologique de la ferme. L’équipe de l’agglo a d’ors et déjà planté quelques boutures de saule et très prochainement nous nous emploierons à de plus amples plantations.
Cette ouverture est en plein dans le thème de la question de l’eau sur les fermes et répond aux enjeux de préservation locale des ressources en eau. On vous tient au courant de la suite de l’aventure. 😉
Les yaourts de brebis de la Ferme des routes viennent de faire leur retour au magasin des ····fermes paysannes et sauvages···· au Grand Laval ! Nature uniquement pour l’instant. Miam !
L’arbre n’est pas un voleur d’eau comme on l’entend souvent et d’autant plus en ces périodes de forte sécheresse !
Le livre illustré « auprès de mon arbre » explique à merveille le rôle des arbres dans nos écosystèmes, son rôle de dépollueur de l’eau, de l’air, d’atténuation de la chaleur et sécheresse, son rôle clé dans la biodiversité, etc. Il aide à comprendre ces problématiques de façon très pédagogique et ludique.
Amis naturalistes et paysan·nes : A vos agendas ! Le week-end REENSAUVAGER LA FERME aura lieu les 24 et 25 juin 2023 !
L’événement phare de 2023, comme l’an passé, sera le week-end d’exploration du vivant, rassemblant paysans et naturalistes : il se tiendra les 24 et 25 juin sur la ferme. Au menu : conférences, débats, inventaires, sorties accompagnées, présentation de la ferme, buvette, et probablement, concert.
Contactez Maxime : maximezucca@gmail.com pour vous inscrire. Comme l’an dernier, nous avons un grand besoin de compétences naturalistes diverses tout au long de l’année sur la ferme pour compléter cet inventaire ! Vous êtes bienvenu·es.
Réservez la date dès maintenant !
Des nouvelles du projet :
Nous entamons la deuxième année de l’exploration du vivant sur la ferme du Grand Laval. Le cap des 1500 espèces identifiées sur la ferme vient d’être dépassé, et il nous reste encore un certain nombre de spécimens, enregistrement et photographies à dépouiller !
Le terrain 2023 débute déjà : dès la semaine prochaine, nous réaliserons les inventaires de vers de terre, sur pas moins de 10 parcelles, dans le cadre de l’OPVT, en partenariat avec l’université de Rennes.
Nous accueillons à partir de ce 15 février et pour six mois un stagiaire de Master 2, Melvyn Guillot-Jonard, naturaliste, qui va notamment nous aider à déployer les suivis standardisés sur les nouvelles parcelles en fermage. Car la ferme du Grand Laval comprend désormais près de 50 ha ! Nous pourrons ainsi comparer les parcelles modifiées il y a 17 ans, d’autres qui ont été reprises il y a 5 ans, et d’autres reprises cette année.
Des naturalistes qui passaient par la ferme cet été nous expliqué qu’autrefois pour faire un inventaire d’insectes, il leur suffisait d’ouvrir la porte de la voiture et en sortir pour commencer leur inventaire. Aujourd’hui il leur faut marcher plusieurs kilomètres avant de pouvoir commencer un inventaire tellement les insectes sont absents…..
C’est la première d’une série de visites sonores organisées par les fermes paysannes et sauvages. Nous y écouterons la chevêche, l’effraie et d’autres ;). N’hésitez pas à partager !