C’est le printemps!

Les fleurs d’abricotiers parfument l’air.

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La vie dans l’étang

On a vidé l’étang pour enlever la vase qui envahit et bouche la pompe. Et on a aussi sauvé les poissons de la zone asséchée! En photos: un barbeau fluviatile , une carpe koï (introduite), des moules (dont on ne connait pas le nom!!! Merci à toute personne qui saura nous renseigner), une perche commune, un carassin (introduit, originaire d’Asie) et un chevesne.

La cloque, le cuivre et le pêcher

Il a fait beau, il a fait doux et les pêchers débourrent, c’est-à-dire que les bourgeons sortent. On le voit sur la première photo: les parties vertes claires du bourgeon. Il faut maintenant être vigilent face à la cloque. La cloque est un champignon (Taphrina deformans) qui déforme les feuilles des pêchers et qui par conséquent inhibe la production de pêches.

Pour lutter contre la cloque, il faut déposer un fin film de cuivre (le cuivre inhibe la reproduction et la croissance des champignons en général, c’est pour ça qu’on met des crèmes au cuivre sur les fesses des bébés!) sur les bourgeons juste avant la pluie. Ainsi, la goutte d’eau qui éclate sur le bourgeon contaminé par le champignon, ne le disperse pas sur toutes les feuilles de l’arbre. Les doses sont très faibles (moins de 1kg de cuivre métal par hectare et par an, soit 600-700g sur la ferme. La dose autorisée s’élève à 3kg max). L’application n’a lieu que pendant le débourrage avant chaque pluie, soit trois à quatre fois chaque printemps. On l’applique avec le pulvé, arbre par arbre. Et on cesse dès que les feuilles sont sorties parce que le cuivre est phytotoxique sur les feuilles de pêcher.

De plus en plus de méthodes à base de soufre et de chaux existent mais on ne sait pas encore les utiliser. Autrement, nous avons sélectionné des variétés peu sensibles à la cloque.