Les FERMES PAYSANNES ET SAUVAGES sont associées au « Marathon de l’animation ».
Des jeunes réalisateurs ont seulement 5 jours pour créer des courts métrages à l’aide de tablettes numériques sur le thème « En bon voisinage avec le Sauvage ». Ils viendront trouver l’inspiration et se connecter avec le vivant sur la Ferme du Rougequeue, à Chateauneuf sur Isere, avant le Marathon.
Vous pourrez suivre le processus de création les ✨ mardi 21, ✨ mercredi 22 et ✨ jeudi 23 mars à la Cartoucherie, salle Sanial (Bourg les Valence) à 18h. (sur inscriptions : https://lequipee.notre-billetterie.com/)
Et surtout vous pourrez admirer ✨ les films « SAUVAGEMENT DRÔLES » ✨ lors de la ✨ soirée de clôture ✨ le samedi 25 mars à 18h45 ✨ Suivi d’un ✨APERO DE CLÔTURE à 20h15 ✨ sous la Halle Saint Jean !
NB : Le festival est gratuit, après adhésion à l’association l’équipée 4 euros individuel, 10 euros familles.
⚙️ 🚜 Voilà des mots qui n’ont plus aucun secret pour Elsa depuis son passage cette semaine à L’Atelier Paysan pour la formation « mécanique agricole » niveau I (sans prérequis!).
L’Atelier Paysan est une coopérative qui diffuse l’autoconstruction et la réappropriation des savoirs paysan pour soutenir une agroécologie paysanne et un changement de modèle agricole et alimentaire radical et nécessaire. ✊✊✊✊✊
Soudure, autoconstruction de semoirs à betteraves et carottes, de fours à pain, travail du métal, du bois etc. Leur gamme est extra large : https://www.latelierpaysan.org/Formations
Sylvie Mabilon accueille : Inès de Rancourt, chevrière co créatrice de la chèvre qui saourit à Saou et présidente du CIVAM Drôme Valérie Peyret co-créatrice de JARDIN’EN VIE à Bourg Les Valence Paule Balayn chevrière à Chabeuil en entreprise individuelle sous le nom de Capri B Au téléphone : Laure Colombo du domaine de Lorient à St Péray pour le collectif fermes paysannes et sauvages
Vous pouvez vous inscrire pour recevoir la lettre de l’asso par mail : fermespaysannesetsauvages@gmail.com
– A la ferme des Pierrettes pour une fois on n’a pas fait des tas de pierre ! Guillaume Chouc et Juliette Petit ont planté 800 arbres en inter et intraparcellaire avec une trentaine d’ami·es bénévoles. Avec un paillage chanvre. Attention d’ailleurs à vérifier que le sol soit bien humide sous ce paillage au moment de la plantation, l’inverse peut mener à la catastrophe. Attention aussi à la provenance des jeunes arbres, un arbuste de pépinière est souvent trop arrosé et lorsqu’il est implanté dans un milieu sec, il n’est pas adapté.
– Au champ de l’âne, Vincent Delagne et la LPO Auvergne-Rhône-Alpes ont organisé un atelier de fabrication de nichoirs grand public. Ils ont fabriqué une vingtaine de nichoirs à mésanges, chevêches, moineaux, petits ducs et en ont déjà posé 5.
– A la ferme Saint Maurice, Sylvain Thevenet plante une nouvelle vigne sur les hauteurs de Saillans. Il construit un chai pour la vinification. Sa ferme accueille des bécasses (https://www.oiseaux.net/oiseaux/becasse.des.bois.html). Il faut savoir que 800 000 d’entre elles sont tuées chaque année à la chasse en France. Il est donc important qu’il existe des lieux où elles puissent se mettre à l’abri.
– A la Ferme de Courtevoux, Jonathan Lesage a du gérer une première mise bas de ses chèvres particulièrement difficile. Il en est sorti maintenant.
– A la Ferme du Rougequeue on trouve régulièrement des scotchs colorés sur les arbres menant à la tanière du blaireau chez eux. Cela signifie que des chasseurs doivent tuer des blaireaux ! Alain et Marianne aimeraient retirer les terres à la chasse pour préserver cette petite population de blaireaux. Pour cela il faut envoyer un recommandé au président de l’ACCA au plus tard 6 mois avant la date anniversaire des 5 ans (ou 10 ans, 15 ans, etc.) de création de l’ACCA. Les mairies possèdent ces renseignements. On espère pouvoir voir bientôt de nouvelles vidéos des activités des blaireaux. Vous pouvez d’ailleurs suivre leur chaîne youtube: https://www.youtube.com/@fermedurougequeue
Nous étions plus de 100 curieux·ses hier soir à la visite sonore de la ferme. Pendant près de deux heures avec Sébastien, Elsa mais aussi Margot et Florian Boulisset de la LPO, nous avons arpenté les lieux à l’écoute du vivant dans le cadre des visites sonores des fermes paysannes et sauvages et de la nuit de la chouette de la LPO.
Nous avons pu entendre la chouette chevêche qui niche dans la maison et sa copine dans le hameau d’à coté. Pendant un bon moment nous avons admiré la chouette effraie qui chaloupait près du hangar. Nous avons dérangé un groupe de pipits farlouses qui dormaient au sol dans les prairies inondées. La bécassine des marais s’est envolée à notre arrivée, certain·es ont même entendu son cri caractéristique.
Mais l’œdicnème criard est resté muet malgré les repasses (une repasse c’est quand on passe le chant et/ou un cri d’oiseau avec une enceinte pour appeler l’oiseau).
Nous avons aussi entendu des moteurs de voitures, d’avions, des aboiements de chiens, le vent dans les feuillages, les pas des humains dans l’herbe.
Elsa en live ce matin sur Radio BLV « la radio dans le pédalo » avec Karina Kochan et Fatima pour parler de la ferme, des fermes paysannes et sauvages et du projet Réensauvager la ferme !
La première visite sonore des fermes paysannes et sauvages approche ! Soyez à l’heure parce qu’on commence entre chien et loup avec la chouette chevêche ! Nous aurons terminé vers 21h. Si vous comptez venir avec des enfants, pensez qu’il ne faudra pas faire de bruit….
RDV à la bergerie des Marteaux (ce sera indiqué).
Parking : le long du Canal de la Bourne (ce sera indiqué aussi).
Pas d’inscription nécessaire.
Pas de restauration sur place. Pensez à souper avant
Laure a repris en 2014 une ferme ardéchoise abandonnée depuis un demi siècle et y a installé des vignes en AOP St Péray et Cornas. Dimitri l’y a rejoint rapidement. Ils ont aujourd’hui quelques brebis et vaches Jersiaises qui pâturent les vignes et amendent les sols. Ils élèvent des poules et des abeilles. Des arbres fruitiers (oliviers, pommiers, cerisiers, amandiers) ont été plantés au cœur des parcelles de vigne à la densité de 60 arbres/Ha. On trouve ça et là des rangs d’oignons en inter rang et aussi un potager. L’eau est au centre de leurs préoccupations et ils inventent milles façons de l’économiser, de l’infiltrer (par exemple sans travail du sol, en gardant un sol couvert), creusent des mares et des bessières.
Laure et Dimitri ont réussi à merveille le challenge de s’insérer dans un paysage « vierge » sans le massacrer mais en y cultivant une réelle production qui rend leur exploitation viable économiquement. Ils allient à la perfection la technicité agricole et la sensibilité au vivant. Ils sont remplis de questions et de projets pour enrichir, évoluer, s’améliorer et aller de l’avant. Le groupe est ressorti vivifié et gonflé de cette visite. D’autant que nous avons pu assister à une explication détaillée du fonctionnement de la vigne par Marceau Bourdarias, LE spécialiste de la taille douce de la vigne.
Trois nouvelles fermes Nous profitons de cette lettre pour souhaiter la bienvenue à 3 nouvelles fermes qui nous rejoignent dans l’aventure des fermes paysannes et sauvages !
Sarah Combrichon qui a installé une pépinière d’arbres et arbustes en végétal local Aura seminalis à Charpey (26).
Thomas Gallix de la ferme de Nas à St-Barthélémy-Grozon (07) où il produit fruits, châtaignes et miel. Thomas est aussi naturaliste.
Et enfin Paloma Cuevas et son collectif de 7 paysan·nes : la Clef des Sables à St Lattier (38) qui produit des noix, légumes, petits fruits, pain et développe un projet de brebis laitières, entre autres.
Le groupe a choisi son thème de l’année…. roulements de tambour! L’eau ! Evidemment.
Elle est au cœur de nos discussions, de nos préoccupations parce qu’elle brille par son absence. Le groupe va tenter cette année de se réapproprier des connaissances souvent lacunaires liées au cycle de l’eau. Nous tenterons de comprendre la fonctionnement d’une mare, comment l’eau circule, s’évapore, à quels moments elle est retenue ou pas, quels sols retiennent l’eau, quelles végétations, quelles actions sont bénéfiques au cycle de l’eau, etc.
Laure Colombo du 
Inès de Rancourt, chevrière co créatrice de la chèvre qui saourit à Saou et présidente du CIVAM Drôme
Valérie Peyret co-créatrice de JARDIN’EN VIE à Bourg Les Valence
Au téléphone : Laure Colombo du domaine de Lorient à St Péray pour le collectif fermes paysannes et sauvages
La Ferme du Grand Laval 